L’Ere de l’IA : Soyons des neurones atypiques

l’Ère de l’IA : Osons casser les codes, soyons des neurones atypiques

Temple Grandin est une scientifique du comportement et une professeure émérite de zootechnie, connue pour son travail dans le domaine de la zootechnie et de l’autisme. hypersensible aux bruits, au toucher et aux parfums, elle a su appliquer cette hypersensibilité pour révolutionner les sciences comportementales et psychologiques en l’appliquant… aux vaches!
Ce que nous dit la démarche de Temple Grandin c’est qu’il ne suffit pas de connaitre l’état actuel, de se conformer au modèle existant, de s’en tenir à la moyenne. Ce que fait l’intelligence humaine par rapport à l’intelligence artificielle (IA) c’est cette « sortie de route », exploiter les erreurs de comportements liés à l’autisme pour comprendre un mode de fonctionnement différent. C’est accepter que l’empirique puisse avoir raison du théorique ou du statistique.
« Pour créer de nouvelles images, je pars toujours de mille petits morceaux d’images que j’ai emmagasinées dans la vidéothèque de mon imagination et que je recolle ensemble. » . Cette capacité de synthèse liée à l’imagination et à l’empirique, le vécu et non plus au savoir, conduit à des réelles avancées en matière de sciences qui se sont concrétisées par des applications pratiques et techniques.
« Certaines études sur la délinquance chez les jeunes gens doués montrent qu’ils ont des capacités élevées dans les domaines de l’intelligence fluide et de la pensée non verbale par opposition à l’intelligence cristallisée qui demande une formation et une éducation antérieure. » C’est cette intelligence fluide que nos déliquants de l’ingéniérie que sont les rédacteurs et les spécialistes de la documentation vont pouvoir ajouter au savoir consigné dans les données. Qui d’autre, que le rédacteur technique, sait que les notes du spécialistes sont dans la tête de celui-ci, ou notés avec un coup de stabilo dans le document qui est sur son bureau…C’est pourquoi, certes l’IA peut aider à construire une documentation technique mais elle ne se substitue pas à un dialogue réel avec des personnes réelles à même de comprendre la réalité du terrain.
« Il n’y a pas une personne, un livre ou un séminaire qui puisse apporter « toutes les réponses » dont nous avons besoin pour comprendre qui nous sommes ou saisir des relations sociales. »
Pas même l’Intelligence Artificielle, si puissante soit-elle! La documentation est une matière vivante : elle est utilisée par des humains et écrite par des humains, il est nécessaire d’être plusieurs et de dialoguer pour en faire un véritable outil. Bien souvent mon erreur sert à mon voisin, et il me faut me confronter à la réalité pour savoir ce qui fait la difficulté d’une procédure : ce qui marche, ce qui ne marche pas, lever les ambiguïtés, traquer les idées induites…
Bien que Temple Grandin ne se réfère pas explicitement à la documentation technique, ces concepts sont applicables pour améliorer la qualité et l’efficacité des documents techniques en les rendant plus sensibles, innovants et adaptés à la réalité opérationnelle.
Alors, comment incorporez-vous ces principes dans votre travail de rédaction technique ? Partagez vos expériences et astuces, et n’oubliez pas, parfois l’anomalie est source de valeur, à vous de jouer !

L’Ere de l’IA : Le rôle crucial des rédacteurs techniques

l’Ère de l’IA : Le rôle crucial des rédacteurs techniques

« mieux vaut une tête bien faite qu’une tête bien pleine » disait Montaigne
Ce qui vaut pour une intelligence « naturelle » est d’autant plus pertinent à l’heure où l’intelligence artificielle permet de compiler, d’analyser, de réorganiser pour créer des nouveaux contenus.
Pourquoi reste t-il essentiel que l’intelligence humaine soit à l’origine des documentations structurées ? parce que justement cette structure, ces critères, ces règles doivent être pensés pour être pertinents.
Il est de plus en plus évident qu’il faut une gouvernance documentaire si on ne veut pas faire grossir inutilement les bases de connaissance et bibliothèques dans une organisation. L’obésité en matière de documentation est un facteur de mauvaise santé : à quoi sert un document s’il est mal ciblé, répété, déformé, et perdu, coincé dans un dossier non accessible. Dans Big data « big »doit vouloir dire Grand non pas lourd…
La documentation doit être organisée, pensée, pesée afin de rester en adéquation avec les besoins de l’activité. Cette gouvernance n’est pas innée : elle doit être faire l’objet d’une réflexion sur les besoins réels de votre organisation. C’est en quoi, les experts d’Atelier Numérique, forts d’une expérience auprès de nombre d’entreprises et de leur connaissance pointue des outils va pouvoir vous apporter une aide précieuse. Leur créativité permet de dépasser le simple « réarrangement » de vos contenus.
De votre base de données « bien pleine » il vont faire une documentation « bien faite » : une réelle documentation et non pas la simple compilation de contenus plus ou moins bien digérés.